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Drive of Thrones : the kingdom of Google Drive File Stream (Part two)

Vous êtes déjà là? D’accord, ok. Et si dans ce deuxième volet de notre saga, nous creusions un petit peu plus loin ? Car DFS, c’est la vie pour beaucoup désormais. Mais, ce système n’est-il […]

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Rédigé par Sylvain TORCHOT - il y a 5 ans et modifié le 25/07/2023 à 14:54

Drive of Thrones : the kingdom of Google Drive File Stream (Part two)

Vous êtes déjà là? D’accord, ok. Et si dans ce deuxième volet de notre saga, nous creusions un petit peu plus loin ? Car DFS, c’est la vie pour beaucoup désormais. Mais, ce système n’est-il pas à contre courant de la G Suite et de ces innombrables possibilités par exemple? N’a-t’il pas ses limites ? En route pour ce second volet qui s’annonce tout aussi alléchant !

Oui car la vie a beau être sublime sous les cocotiers de Drive File Stream, pour moi il y a du pour mais aussi du contre, et ceci pas que pour moi. Explications.

Oui, Drive File Stream révolutionne l’utilisation de Google Drive. En tant qu’administrateur de mon réseau, j’ai trop longtemps râlé sur le fait qu’il m’était impossible d’ouvrir par exemple un fichier Word sans le traduire en Google Docs ou de devoir télécharger sans cesse mes fichiers Adobe. L’outil est pratique, fluide et reprend exactement l’utilisation d’un fichier et d’un document Windows (par exemple). Je prends donc le meilleur de Google avec son Drive et ses fichiers Docs, Sheets, etc, et j’ajoute à ça mon environnement de travail qui m’est cher et je secoue. Un délicieux DFS, les doigts de pied en éventail, vous attend. De plus, l’outil est fiable, il ne plante que très rarement. La synchronisation se fait sans sourciller et je retrouve que ça soit en web ou en local mes fichiers, les mêmes, à jour, que ça soit moi, mon collaborateur ou mon chien. Formidable.

Alors d’accord, Google a sorti l’artillerie lourde avec ce petit programme qui mérite d’être connu et reconnu. Mais là, arrive un gros paradoxe. Google a créé un super outil de synchronisation qui sert aussi et évidemment aux utilisateurs de la suite Office. Attendez mes amis, Microsoft un jour, Microsoft toujours. Tous les mordus de la fenêtre ont donc vu d’un œil salvateur, l’arrivée de ce joyau et même moi, (mais quel traitre) je dois bien le dire. Enfin dans un premier temps. 

Pourquoi ? : « Sylvain, sérieux mon publipostage, je le fais comment ? » « Mon tableau Excel, je ne peux pas l’ouvrir ? ». Vous voyez ma tête là? Mais si, avec un peu d’imagination. G Suite est en 2020 un beau papillon qui était, avant cela, une chenille qui tentait de gravir le Col de la Madeleine avec un Solex, pas évident. On savait que ça allait bouger mais cela a pris du temps. Et clairement pour la plupart de nos collaborateurs, ils n’en n’ont pas l’envie. Alors, quand G Suite n’était pas la solution quasi idyllique actuelle, et bien on se tourne vers notre ami le plus cher. Celui à qui on a envie de faire des gros poutous et bisous dans le cou, à savoir la suite Office. Cette population (assez nombreuse) a vu d’un bon œil l’arrivée de l’outil qui permettrait de prendre le bon de Google et le bon de Microsoft et d’en faire une machine de guerre. Oui car mesdames et messieurs, vos collaborateurs ne sont pas bêtes. Ils sont juste endoctrinés depuis toujours dans la guilde du grand W. Alors, quand on veut en sortir, il faut un programme, simple, efficace et carré. Zéro défaut accepté. Sinon vous aurez droit à : “Word c’est quand même mieux”. In your face baby. 

Mais, il y a désormais un mais. G Suite dépasse allègrement la poussiéreuse Office et donc, on se retrouve avec une population qui ne veut plus décrocher de son rêve bureautique. Malgré tous nos efforts à démontrer que Docs est deux tons au dessus de Word, et que Sheets secoue le cocotier d’Excel. La bataille est âpre, mais passionnante. Même si la proportion est peut être moindre, Google est pris au piège de son ouverture vers le monde numérique. Elle ne cesse de vanter les mérites de sa suite collaborative face à celle de Microsoft mais elle la pérennise indirectement via File Stream. Paradoxal, non ? 

Heureusement, Google a trouvé une parade encore plus intelligente. En version web, on peut désormais collaborer avec la suite Office comme avec G Suite. Je peux donc ouvrir, partager, commenter, modifier et enregistrer un document Office. Et oui, la riposte devait arriver fort logiquement tant les deux systèmes ne pouvaient cohabiter. Tout du moins sur le papier. Oui car le bruit court vite. Mais à mon goût, toujours pas aussi rapidement ni efficacement. 

En réalité, Google compte sur nous et sur les collaborateurs les plus aguerris, pour désormais faire de cette suite Office, un lointain et poussiéreux souvenir. Allez, on se retrousse les manches, les googlers.

Au final, DFS est arrivé au moment où Google n’avait pas encore terminé son chantier de fond sur G Suite. Il est donc arrivé au bon moment, permettant au géant de Moutain View d’upgrader son bijou collaboratif au maximum. Pour moi, DFS est un excellent outil qui a toujours sa place dans notre ordinateur mais dans des cas bien précis tels qu’avec des fichiers Adobe ou des fichiers métiers. Par contre, au vu des récentes nouveautés, il est à effacer progressivement des ordinateurs de votre réseau pour les socios de la suite Office. 

Petit logiciel de par sa taille, grand de par ses possibilités. C’est dit.

Heartily

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Isabelle Narboni

Coucou Sylvain, DFS reste aussi un avantage pour pallier au mode Hors connexion de Google Drive pour les fichiers que l’on se peut pas mettre en HC (hors Google) et ceux qu’on aurait oublié de mettre en HC 😉
Mais il y a quand même un bémol du point de vue de la sécurité des données : DFS fonctionne avec un système de cache qui maintient les données récentes en local ; ainsi l’utilisateur peut activer le mode hors connexion sur les données de son choix pour les avoir à disposition même s’il n’a pas internet.
Mais, avec Drive File , c’est l’ensemble des données – même celles distantes, qui n’étaient ni en cache ni définies comme disponibles hors connexion – qui peuvent être corrompues selon le type de virus. Donc prudence !